Les produits bio au service de notre bien être
Bon nombre de gens parlent et consomment des produits bio mais ne savent pas toujours si un produit est vraiment bio ou naturel. Pour être commercialisés en tant que tels, les produits biologiques importés dans l’Union européenne doivent être conformes aux règles de production et soumis aux dispositions de contrôle prévues par la réglementation européenne.
La Commission européenne a établi une liste de pays tiers et d’organismes de contrôle appliquant des règles de production et des dispositions de contrôle équivalentes à celles prévues par la réglementation bio européenne.
Les produits importés doivent en outre être couverts par un certificat délivré par un organisme de contrôle agréé dans l’Etat membre où se situe l’importateur.
Quel différence entre le logo AB et le logo bio Européen ?

La présence sur l’étiquetage du logo bio européen (encore appelé Eurofeuille) assure le respect du règlement sur l’agriculture biologique de l’Union européenne. Depuis le 1er juillet 2010, l’utilisation de l’Eurofeuille est obligatoire pour les denrées alimentaires pré-emballées d’origine européenne remplissant les conditions d’usage. Il reste facultatif pour les denrées alimentaires importées.
Le logo bio européen doit être systématiquement accompagné de précisions sur le lieu de production des matières premières agricoles composant le produit (Agriculture UE ou Agriculture non UE). La référence de l’organisme certificateur est également obligatoire et se présente, pour les productions françaises, sous la forme FR-BIO-00 .
La marque AB est facultative et peut être utilisée en complément du logo bio européen. Elle est également utilisée sur les productions ne relevant pas du règlement européen mais d’un cahier des charges français (par exemple les aliments pour animaux de compagnie, les produits d’élevage de lapins ou d’escargots…).

Pourquoi les produits bio sont-ils plus chers ?
Il s’agit d’un mode de production qui nécessite plus de main d’œuvre et peut présenter des rendements plus faibles.
Ce surcoût peut être diminué par l’achat de produits bruts, de saison et locaux. D’ailleurs, l’Agence Bio et ses partenaires participent à la structuration de filières bio du producteur au distributeur dans le but d’apporter au consommateur des produits de qualité au prix juste tout en assurant une rémunération juste du producteur.
En outre, l’observatoire des prix de l’association familles rurales indique : « Il est possible de trouver du bio moins cher que certains produits conventionnels. » L’association précise qu’en moyenne le lait, les œufs et le jus d’orange coûtent près de 35% plus cher en bio. Cependant, « le bio de premiers prix est systématiquement moins cher que son homologue conventionnel en marques nationales. »
Quelques exemples d’utilisation de produits bio
Les produits biologiques ne concernent plus seulement l’alimentation, mais on retrouve de plus en plus d’usages différents. Nous avons une très large gamme de produits cosmétique bio, que ce soit les shampoings solides, les savons bio, les déodorants bio ou les dentifrices bio etc..
A ne pas confondre avec les produits naturels qui ne sont pas forcement fabriqués avec des ingrédients issues de l’agriculture biologique.
Vous avez également le textile avec les vêtements en coton bio ou les accessoires de rangement comme les sacs en coton bio…


Les Bio-plastiques
De nombreux fabricants, sensibilisés au recyclage, utilise des bio-plastiques.
Le terme bioplastique désigne des matériaux de deux types. Il s’agit, d’une part, de matières plastiques bio-sourcées et, d’autre part, de matières plastiques biodégradables, y compris issues de ressources fossiles. Certains bioplastiques présentent les deux caractéristiques, bio-sourcés et biodégradables.
Bioplastique est un terme général. En réalité, il y a deux types de bioplastiques :
- les plastiques « biosourcés ».[1] Leur matière première vient de la biomasse (végétaux, déchets de végétaux…) au lieu du pétrole. [2] Le terme « bio » dans « bioplastique » ne veut pas du tout dire qu’ils sont issus de l’agriculture bio.
- les plastiques biodégradables, qui sont censés se dégrader en éléments simples (carbone, hydrogène, oxygène…) dans des conditions données (en général en compostage industriel).
Seuls les plastiques biodégradables sont réglementés afin d’éviter de diffuser des substances dangereuses dans l’environnement lors du processus de biodégradation. Par exemple, la législation interdit certains additifs qui ralentissent le processus de dégradation et peuvent être toxiques (phtalates, encres, colorants, agent de protection contre les UV, antioxydants ou retardateurs de flammes…). (source : ecoconso.be)